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Où est la contre-révolution copte? & Ce que vous pouvez faire pour l'arrêter


Les manifestations des Coptes chrétiens de ces derniers jours ont finalement fait surgir cette même inquiétude longtemps refoulée par les partisans de la révolution du 25 janvier : insurrection - la déstabilisation ou renvoi du régime conduirait inévitablement à une guerre sectaire entre musulmans et chrétiens en Egypte.

Au milieu des événements et des manifs de cette semaine, beaucoup de chrétiens restés unis et solidaires ont résistés. Les manifs Copte sont accusées d ‘avoir brisé la magnifique image des musulmans et chrétiens unis qui a inspiré le monde depuis Tahrir. Donc, la question qui se pose est de savoir si ces nouvelles manifestations de coptes chrétiens font partie de la contre-révolution.

La réponse est tout simplement NON, ceci n'est pas la contre-révolution. Les coptes chrétiens sont depuis trois décennies, marginalisés et discriminés dans les sphères publiques et privées. Bien que le but de ce comentaire soit pas de discuter des nuances dans la discrimination religieuse en Egypte, je voudrais juste signaler que les cartes nationales d’identité mentionnent la religion et créent une division dans le peuple. Mubarak a pendant longtemps mené une offensive contre ces divisions en exagérant les problèmes sectaires, de la même façon qu'il l’a fait avec les islamistes.

Mubarak et son gouvernement ont promis un terrain d'entente en développant l'idée que l'Egypte était menacée par une insurrection islamiste de style taliban, ou par une guerre sectaire entre la croix et le croissant lune. Naturellement les nombreuses injustices subies par les coptes d'Egypte étaient passées sous silence tout comme les revendications venant du mouvement des travailleurs, des bédouins ou des activistes des droits de l'homme. Les gens peuvent maintenant s'exprimer leurs demandes doivent être entendues. Ce mouvement n’est pas une contre-révolution, il fait bien partie du mouvement du 25 Janvier. La révolution continue!

La question devient alors: Où est la contre-révolution chrétienne?

La contre-révolution chrétienne n'est pas menée par les prêtres coptes, c'est une offensive menée par ceux qui craignent le mouvement du 25 Janvier. La contre-révolution accuse les manifestations des coptes et des ouvriers d’être la contre-révolution, sous-estimant la réussite desmouvements du 25 janvier. La contre-révolution tented’empêcher le développement et la voie vers la justice.

This blog post was translated by @madeghati

#Jan25 #Egypt #IWD Pourquoi le Combat Doit Continuer


J’écris ce mot alors que je ne suis pas en #Egypte, j’aurais aimé être au Caire pour #Jan25, #AmnDawla (locaux de la Sécurité d'Etat égyptienne) et aujourd’hui pour #IWD (la journée internationale des droits de la femme). Bien que je ne sois pas d’accord avec l’appel des femmes à manifester leur droit à l’égalité ou sur les questions sociales soit sexiste et le combat ne devrait pas être que pour les droits de la femme ca devrait être dans l’absolue une lutte pour demander les droits de tout le monde quel que soit la religion, le sexe, l’orientation et l’âge. Mais après ce qui c’est passé à #Tahrir aujourd’hui, la brutalité inexcusable à bien éclairé la situation des femmes dans la sphère publique, rendant le problème explicite et donc LE COMBAT DOIT CONTINUER. Car si cette lutte s’arrête ca serait plus un débat sur l’égalité, mais les femmes en tant qu’individus seront en réalité rejeté et éloigner de la sphère publique et politique. Les répercussions de la violence d’aujourd’hui ne doivent pas hanter le futur des femmes, ce qui était implicite dans la vie des femmes au quotidien s’est rendu explicite et donc, le combat doit suivre aussi.

Le premier problème est celui du harcèlement sexuel : c’est une réalité quotidienne pour les femmes vivant en Egypte qui transcende l’âge, la religion, l’apparence ou la classe sociale. Cet pratique, toléré ne tient compte de votre destination ; le travail, la « discothèque », la mosquée ou l’épicerie. C’est un message clair fait aux femmes de rester chez elles, caché de la sphère publique. C’est la première question à résoudre. Je pense que c’est le seul sujet sur lequel les femmes devraient se rassembler. Que les demandes soient claires et unifiées, que la mobilisation soit sans controverse quelle que soit l’orientation de la personne, pour que l’harcèlement sexuel ne soit plus toléré. Les femmes d’Egypte doivent d’abord se positionner dans la société pour faire entendre leurs voix contre cette violation publique, ensuite l’Azhar (l’école Islamique) doit officiellement condamner l’agression sexuelle et l’état punir les agresseurs.

Deuxièmement, la mobilisation est la clé pour que l’histoire ne se répète pas. Les rassemblements pour combattre les problèmes doivent se faire hors de Facebook (FB). Les étudiants des universités du Caire, les sportifs, les voyageuses dans le métro, les femmes dans les mosquées – toutes ces personnes qui ne sont pas sur FB- doivent être recrutés et s’engager. C’est un vrai problème pour nous femmes. On en a marre des menaces sans fin qui nous avertissent que on n’a pas de place dans la sphère publique, ses message livrée par des punitions, humiliations et sexualisation.

Troisièmement et simplement, LE COMBAT DOIT CONTINUER. Les évènements d’aujourd’hui doivent nous servir de leçon, et non pas à nous décourager ou nous enlever le droit de combattre pour notre place dans la société. Si on s’arrête maintenant les développements futurs auront un teint extrêmement sombre.

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